Chères soeurs. 11/02/2020

L’Evangile de Marc (7, 14 – 23) nous rejoint tout particulièrement en ce jour…. « c’est du dedans de l’homme que sorte les pensées mauvaises », nous dit le Seigneur. Lors de ces jours de travail, de partage de nos joies et de nos difficultés, nous nous rendons compte combien le coeur de l’homme est malade, combien « notre coeur » est malade. Les manques d’attention, le regard dur adressé à quelqu’un que l’on n’apprécie pas, la petite réflexion qui blesse, le désintérêt de ce dit ou fait l’autre, autant de petites attitudes qui mettent à mal la fraternité…Saint Dominique, Mère Hedwige avaient à coeur de vivre la fraternité et la charité, accueillant l’autre comme le Christ. L’autre était tellement important à leurs yeux ! Pourquoi, nous blessons nous ainsi, nous qui avons répondu à l’appel de suivre le Christ pour « Vivre la Vérité et Porter la Lumière du Christ ». Nous sommes capables de la prêcher et non de la vivre….Ayons en ce jour le souci de regarder honnêtement ce qui dans nos vies n’est pas charité, amour, fraternité et ayons le courage de demander pardon à nos soeurs pour le mal que nous leur faisons. Petit exercice pratique qui construise la communauté, la Congrégation. Il est vrai que de demander pardon n’est pas facile, faut il encore avoir envie de le faire et surtout le courage de regarder notre vie en face, sans justification, sans détour. Soyons comme le fils prodigue qui rentre en lui même et décide de retourner vers son Père en lui disant « Père j’ai péché contre toi et mes frères, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ». Cessons, mes soeurs, de détruire nos vies communautaires et apprenons à bâtir ensemble des ponts de fraternité pour que chaque personne qui croise notre chemin puisse découvrir l’amour de Dieu en nous et nous deviendrons alors « pêcheurs d’hommes ».